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patoch
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patoch


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MessageSujet: Hasta siempre...   Hasta siempre... Icon_minitimeSam 22 Déc - 21:01

Lettre d’information « spéciale » Espoir Chiapas
22 DECEMBRE 2007


Et voilà, c’est déjà noël, bonnes fêtes à tous. santa Cependant cette période de fête
n’est pas sans rappeler ce jour du 22 décembre 1997, où plus de 45 indigènes
dans leur majorité femmes et enfants se sont fait massacrés par des paramilitaires formés et financés par le gouvernement Mexicain. Espoir Chiapas s’est mobilisé tout le mois de décembre pour informer de ce terrible drame, il y a 10 ans déjà ! Sad

INFORMATIONS ASSOCIATION
____________________________
Il y a 15 ans, en 1992 naissait la Société civile Las Abejas, organisation
civile constituée pour faire valoir les droits humains des populations indigènes du Chiapas devant le gouvernement mexicain. Il y a 10 ans, le 22 décembre 1997, des paramilitaires soutenus par
l’armée et la police mexicaine pénétraient dans l’église de la communauté d’Actéal
et assassinaient 45 personnes, la majorité de femmes et d’enfants. Les
coupables, connus des autorités, restent aujourd’hui encore impunis.
Aujourd’hui, 44 communautés forment Las Abejas et commémorent ces deux anniversaires. Ils sont l’occasion de rappeler des évènements clés de l’histoire du Chiapas et d’ouvrir une porte vers un futur plus juste
sur les bases de dignité et de plus d’égalité.

L’association Espoir Chiapas se joint à cette commémoration et souhaite mettre à
disposition du grand public de nombreuses ressources. Textes, poèmes mayas, reportages, interview, musique traditionnelle, historique, photographies, articles seront présenter sous diverses formes.
Nous ferons circuler une pétition retraçant les principales demandes de la société civile Las Abejas.
Un livre d’or sera également à disposition afin que chacun puisse adresser une parole de soutien aux communautés chiapanèques.

Le 22 Décembre 1997
Cela faisait déjà plusieurs jours, que les paramilitaires menaçaient la communauté d’Actéal. Celle-ci avait déjà été détruite (maison brûlée, pillage de toutes les ressources…) par les paramilitaires, mais il restait
encore ce que l’on appelle l’ermitage, où quelques habitations, et structures institutionnelles entouraient la petite église. De nombreuses personnes de la communauté avaient déjà quitté les environs après
la première attaque des paramilitaires. D’autres n’étaient pas prêtes à partir, à quitter leur terre et leur maison, faute de moyen ou de volonté. Le 21 décembre, les Zapatistes annoncent que les paramilitaires des villages
environnants vont attaquer le village. Les zapatistes, fuient, Las Abejas, dont la seule arme est la parole de Dieu décident d’assister à une cérémonie religieuse dans la petite église en bois de la communauté. Cette
cérémonie était célébrée pour demander le retour de la paix avec justice et dignité.
Le matin du 22 décembre, vers onze heures, ce sont plus de 70 paramilitaires armés et habillés d’uniformes de police qui encerclent Actéal. Ils foncent vers l’église et tirent des rafales dans tous les sens. A Actéal, c’est la
panique les indigènes courent partout, en cherchant un moyen de fuir. Les paramilitaires n’attendaient pas mieux pour tirer à vu, sur femmes, enfants, et autres hommes de la communauté. Ils lancent alors une véritable chasse à l’homme. La débandade continua un certain temps mais au fur et à mesure
de nombreux corps d’indigènes gisaient sur le sol, et les cris se firent de plus en plus rares.
Le massacre dura jusqu’à 17 heures. Le bilan est terrible. On dénombre une trentaine de blessés, et 45 morts, dont 21 femmes, 15 enfants. 4 femmes enceintes ont été retrouvées étripées.
Depuis un certain temps déjà, « Las Abejas » demandaient le retrait du campement militaire et de police à proximité de leur communauté. La pression que ceux-ci exercaient sur les indigènes devenaient insupportable. Alors que la police était à 200 mètres, et l’armée à 15 minutes d’Actéal, aucune des deux factions
n’ont réagi aux tirs en rafale d’armes automatique, alors qu’il était impossible de ne pas les entendre.
Peu de temps après, la police encercla toute la communauté, et organisa un cordon sanitaire pour empêcher toute personne de s’approcher. Ainsi, les
curieux, la famille des victimes, les journalistes, les membres d’ONG, ne pouvaient s’approcher du lieu du drame. La police effaça toutes les preuves
d’un massacre en peu de temps, ordonnant l’acheminement des corps vers Tuxtla, afin de les brûler. Heureusement sous la pression des familles et des journalistes arrivés promptement sur les lieux du drame ce fut
possible.
Les cadavres furent tout de même envoyé à Tuxtla afin d’y effectuer une autopsie. Lorsque les corps furent rendus aux familles des victimes, trois jours après, rien n’avait été fait. Aucuns noms n’étaient inscrits. Il
fallait donc, que chaque famille ouvre les cercueils et reconnaissent le cadavre de leur proche malgré l’état de décomposition avancé, et l’odeur qui en ressortait. Au Mexique, la tradition veut qu’on enterre un mort le jour
suivant. Ce fut, par conséquent impossible pour les 45 victimes.
Alors que les villageois d’Actéal ont identifié leurs meurtriers, et livrés les noms aux autorités, aujourd’hui seuls 4 ou 5 sont actuellement en prison. Ils ont été arrêtés par les membres de la communauté eux mêmes et livrés
aux autorités.

Aujourd’hui encore, et plus que jamais, Las Abejas réclament l’arrestation et l’incarcération des responsables, « Nous exigeons la justice. Non seulement les paramilitaires, les auteurs matériels mais tous les autre du
gouvernement, les auteurs intellectuels. »
=> Voir aussi à sujet l’extrait du livre de Michel Chanteau sur son
vécu, le 22 décembre :
http://espoirchiapas.com/acteal10&15/michelchanteau/lemassacredacteal.htm
=> Consulter également les articles de la Jornada de décembre 1997 :
http://espoirchiapas.com/acteal10&15/ressources/indexressources.htm

Las Abejas

L’histoire de «Las Abejas» a commencé en 1992, quand un conflit de terres entre membres d’une même famille a eu lieu dans la communauté de Tzanembolom, municipalité de Chenalhó. Un lot de terre reçu en héritage devait être partagé entre un frère et ses deux sœurs. Le frère n’a pas voulu le partager
avec ses sœurs car en tant que femmes, elles n'avaient à ses yeux aucun droit...

 Lire la suite de la présentation de Las Abejas :
http://espoirchiapas.com/acteal10&15/historique.htm
 Découvrir le mouvement de Las Abejas aujourd’hui :
http://espoirchiapas.com/acteal10&15/abejasaujourdhui.htm

D’autres informations :

N’héstez pas à vous rendre sur notre site Internet qui s’est fait peau neuve
pour l’occasion. Vous pourrez consulter diverses ressources, dont des extraits du livre de Michel Chanteau, Curé Rouge de Chenalho pendant 33 ans, mais aussi
divers articles de la Jornada, les communiqués traduits en Français de Las Abejas…
www.espoirchiapas.com
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sylvain

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MessageSujet: Alors ...   Hasta siempre... Icon_minitimeMar 25 Déc - 10:35

Combattons amis indiens
Gerbons nos dindes et nos marrons
Sur les shoes des nantis de la planète

Et pour celles et ceux qu'ont rien mangé
Gerbons nos étincelles de vie
Sur les pelouses des étatd d'âme des nantis

Continuons le combat

La luccia sigue Hasta la victoria siempre
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patoch
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patoch


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MessageSujet: Re: Hasta siempre...   Hasta siempre... Icon_minitimeMar 8 Jan - 2:42

Bon ca commence a etre un peu l'bordel dans ces rubriques, y'avait deja des infos sur la rubrique 'Hommage' un peu plus bas, sur la 3eme rencontre zapatiste, mais je renchaine ici...

Petit extrait de mon carnet de voyage, en essayant de concretiser les infos, un jour, bientot, en attendant c'etait de puta madre!

Citation :
C est la troisieme rencontre zapatiste, et dedicacee aux femmes cette fois, femmes du monde!

Y a beaucoup de femmes, beaucoup ont des cagoules noires, qui ne laissent parraitrent que leur regard, mais quel regard…

C est des CommandatAs Zapatistas! Elles portent des cagoules pour agir et parler au nom d un groupe, ici pas besoin de reconnaissance individuelle. Ca a l air de fonctionner, y a pleins de choses de faites, de change, de bouge, y a pleins de gens, des gens qui applaudissent, puis d autres qui crie VIVA en levant le poing, y en a meme qui agite des machettes en l air, en frottant les lames en guise de soutien. Lors des debats publics, chaque Comandata se presente, au nom d une Caracole, toutes souhaitent la bienvenue aux autres, avec un grand respect et chacune s exprime, sincerement et simplement (alors que c est loin d etre simple!). Y a des femmes qui font piquer les yeux, d autres qui nous resserre la gorge, d autres qui font rire, d autres que je comprends pas, et d autres ou les mots n ont pas la moindre importance car la force, le regard et la prestance suffisent largement a depasser la barriere de la langue.

Lors du temps de parole des femmes du monde, je me sens bien plus proche et me retrouve bien plus dans le discours de la guatemalteque que de la francaise, ca me fait bizarre, mais je souris et j applaudie fort et cris Viva aussi!

Donc la journee la-bas c est ambiance conference, reunión de femmes, theatre, discutions, comedor, pin’s et rencontre, et le soir c est scene culture avec danse, musique, chants et beaucoup de danse, una lucha alegría, ici on lutte avec le sourire, car il le faut pour survivre! J me retrouve a jouer la tarentelle a l accordeon avec une flute, des percus, des maracasses et des chants indiens, terrible! On partage un peu d agua del fuego, mais en cachette, ici l alcool est interdit, qui aurait imagine un reveillón sans alcool, sans paillette et artífice? Ben c est un des meilleurs que j ai passe, en zappant minuit, occupe a faire une minute de silence en hommage aux personnes indigenes zapatistes massacres dans le Chiapas, car d autres elevent les armes plutot que le poing, suivit de l hymne zapatiste, terrible, ca fait un peu fanatique tout ca mais j vous assure c est impressionnant.

D ailleurs si qq1 a un peu de temps sur le net et peu toper l'hymne zapatiste et le copier ici, ben il est excelent

Merci d avance!
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